Tourisme
Le tourisme et les activités de loisirs - tels que les sorties au restaurant, les visites ou encore les randonnées - génèrent plus de la moitié du trafic routier quotidien.
Les étrangers qui se déplacent en Suisse utilisent la voiture dans 74% des cas, 24% y viendront en transports publics et 2% à vélo. La plupart des déplacements touristiques sont liés aux loisirs et notamment aux vacances, dans 86% des cas.
Le tourisme à lui seul est à l’origine d’un quart du trafic total en Suisse et cela malgré une promotion des transports publics qui représentent une expérience touristique à part entière.
Travail
Du côté des pendulaires helvétiques et malgré les efforts pour promouvoir les transports publics, on observe que la part des trajets pendulaires réalisés en voiture est de 50%. Il est frappant de constater que ce chiffre était le même en 1990… Malgré un record battu d’embouteillages et le prix du carburant en constante évolution, une personne sur deux se rend donc au travail en voiture.
Peu de changements se sont produits en 30 ans, si ce n’est que les déplacements en transports publics sont passés de 28 à 29% et que le temps des trajets s’est allongé, car de plus en plus de personnes travaillent hors de leur commune de résidence.
Un sondage effectué l’année dernière montre que 85% des automobilistes romands ne veulent pas lâcher leur voiture. 37% renonceraient tout de même à leur véhicule à la condition que les transports publics deviennent moins chers ou gratuits, et qu’une meilleure offre soit également mise en place.
Malgré tout, près de la moitié des sondés ne renonceraient pas à leur voiture pour autant.
C’est un fait qui n’est plus à démontrer les Helvètes aiment leur voiture. Quant aux touristes, l’excellente qualité du réseau routier et les panoramas à couper le souffle les invitent à s’y rendre en voiture. Le prix des billets en transports publics suisses n’est peut-être pas anodin non plus dans le choix de mobilité.