Le dieselgate n’a pas fini de faire couler de l’encre. Volkswagen n’est plus le seul constructeur automobile accusé d’avoir truqué des moteurs diesel pour diminuer le niveau réel d’émissions de gaz polluants.
4.3 milliards de dollars
Aux Etats-Unis, le constructeur allemand Volkswagen a accepté de plaider coupable de fraude et de verser ainsi des pénalités supplémentaires d’un montant de 4.3 milliards de dollars. Au pénal, l’entreprise encourt une amende de 2.8 milliards de dollars.
Par ailleurs, La Liberté relate qu’un contrôleur indépendant sera désigné pour une période de trois ans. Cinq employés et cadres du groupe se sont vus inculpés aux Etats-Unis pour leur rôle dans cette tromperie de grande ampleur.
Fiat Chrysler accusé d’avoir truquer ses moteurs
Selon La Liberté, la principale autorité fédérale américaine de protection de l’environnement, l’Environmental Protection Agency (EPA), accuse à son tour le groupe Fiat Chrysler Automobile.
Ce dernier aurait équipé 104 000 moteurs diesel, vendus aux Etats-Unis depuis 2014, d’un logiciel permettant aux véhicules de générer des émissions polluantes supérieures aux niveaux autorisés par la loi. En comparaison, Volkswagen avait reconnu, en 2015, avoir équipé d’un tel dispositif 11 millions de ses véhicules diesel.
Les véhicules visés par ces accusations sont les Jeep Grand Cherokee et Dodge Ram 1500 dotés d’un moteur 3.0 litres de cylindrée.
Renault dans le viseur de la justice française
Enfin,
le quotidien fribourgeois informe sur une procédure à l’encontre du constructeur français, Renault.
En France, trois juges d’instruction vont enquêter sur les dispositifs déployés par la marque au losange pour contrôler les émissions polluantes de ses véhicules.
En cause? D’importants dépassements des seuils de pollution autorisés. Le Ministère de l’écologie avait mandaté, à la suite du scandale Volkswagen, une commission d’experts indépendants pour tester une centaine de véhicule en France.