En 2017, les coûts des atteintes à l’environnement et à la santé ainsi que les coûts des accidents a atteint 13,4 milliards de francs en Suisse. Ces coûts sont dits « externes » car ils ne sont pas directement payés par les usagers. La première grosse dépense concerne le trafic routier motorisé qui s’élève à 9,5 milliards de francs en raison de la pollution climatique et sonore. Les frais liés à la mobilité douce à 1,1 milliards et sont surtout liés aux accidents. Toutefois, la mobilité douce à ses effets positifs puisqu’elle fait baisser les coûts de la santé et des assurances sociales en réduisant les cas de maladie. Ces bénéfices externes se chiffraient à 1.4 milliards de francs.
Viennent ensuite les transports aériens (1,4 milliards), les transports ferroviaires (1,1 milliards) et les transports publics (270 millions).
Une partie des coûts et des bénéfices est donc directement recouvrable par les usagers, tel que le prix de l’essence ou du billet de train. Néanmoins, les dommages causés par la mobilité ne se répercutent pas sur leur prix et ils sont assumés par la collectivité sous forme de primes d’assurances sociales plus élevées ou de détérioration de la qualité de vie. Ils le seront également par les générations futures par le dérèglement climatique.