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©Image: David Hellmann / unsplash.com

20 novembre 2020

Voyager gratuitement avec son vélo

Dans le canton de Vaud, le PLR a déposé un texte au Grand Conseil demandant la gratuité du transport de vélos dans les trains et les bus.

Le PLR propose une mesure pour favoriser l’utilisation du vélo et des transports publics en demandant au Grand conseil de rendre le transport de vélos gratuit dans les trains et les bus. Une proposition faite pour l’instant seulement au niveau cantonal, mais l’objectif serait qu’il atteigne le niveau fédéral.

40% des distances parcourues par les Suisses représentent le trafic de loisirs. En invitant la population à trouver des alternatives à la voiture –notamment par l’utilisation des transports publics– il est urgent que les offres de transports soient attractives et persuasives. En bus ou en train, le prix du billet pour transporter son vélo revient à la moitié du prix du billet de parcours ou à 240.- l’abonnement général CFF. Seul un vélo rangé dans une housse spéciale est considéré comme un bagage à main et peut être transporté gratuitement, à condition que la roue avant soit démontée. Suivant le volume de trafic sur certaines lignes, les places peuvent être limitées; mieux vaut donc réserver sa place à l’avance. Une réservation qui, en plus du billet du vélo, coûte 5.-. De quoi décourager les voyageurs voulant emporter avec eux leur petite reine… De plus, le transport de vélos n’est pas autorisé aux heures de forte affluence sur la plupart des réseaux de bus.

Avis favorable sous conditions

Selon l’Association transports et environnement (ATE), la demande faite par le PLR est intéressante, il réside tout de même un problème non négligeable: les places pour vélos manquent cruellement dans les transports en commun. Il faudrait non seulement agrandir les infrastructures dans ceux-ci, mais aussi développer les vélostations. L’ATE espère un engagement des entreprises pour prendre en charge le déplacement à vélo de leur personnel. Tout comme l’ATE, Pro Vélo souhaite le développement des infrastructures mais aussi l’abandon des réservations obligatoires dans les trains grandes lignes.

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