Au printemps, il ne sera plus possible d’embarquer à bord d’un Intercity avec son vélo sans y réserver la place au préalable. Une décision qui fâche les cyclistes.
En 2020, la vente des cartes journalières vélo a doublé par rapport à l’année précédente. En raison de l’effet de surcharge sur certaines lignes, les CFF ont décidé d’introduire l’obligation de réservation pour les vélos à bord des trains Intercity dès le mois de mars 2021. L’Association transports et environnement a sondé plus de 4’600 personnes sur la mesure prise par les CFF. 63% des participants sont contre, invoquant en grande partie la perte de flexibilité et les limitations engendrées par l’obligation de réservation. 29% indiquent pouvoir s’en accommoder, à condition que cette mesure soit prise à titre provisoire et qu’elle garantisse une place libre pour leur vélo, ce qui n’est actuellement pas le cas.
L’Association estime qu’il est nécessaire de créer les capacités nécessaires pour faire face à l’augmentation constante des cyclistes, car s’il n’est pas possible d’embarquer son vélo à bord des transports publics, le report se fera vers la voiture individuelle. Ce transfert de mobilité irait à l’encontre de l’objectif qui est de combiner les loisirs avec les transports publics.
Discours analogue du côté de PRO VELO qui demande aux CFF d’augmenter les places dans les compartiments multifonctionnels et de ne pas engendrer de coûts supplémentaires lors de la réservation. Le coût total d’un voyage en train en comptant passagers et vélos étant déjà onéreux aujourd’hui…