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©Photo: Damir Kopezhanov / unsplash.com

29 mars 2021

Le rétrofit donne un second souffle aux véhicules

Le rétrofit fait doucement sans entrée en Suisse. Objectif? Offrir quelques années supplémentaires à son véhicule en fin de vie.

Le rétrofit promet un second souffle pour les voitures en fin de parcours. Plutôt que de finir à la casse, les voitures à essence ou diesel sont transformées en électrique.

Si cette opération de chirurgie a toujours plus d’adeptes aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne ou en Italie, elle peine à décoller en Suisse. En 2020, seules 300 voitures sont passées par le rétrofit sur les 43’396 du parc automobile. Non seulement, les critères d’homologation en Suisse sont draconiens (les modifications sont limitées entre le respect des charges par essieux, la fixation des batteries ou encore le respect de la législation OETV), mais aussi onéreux (environ 15'000 CHF rien que pour l’homologation). Même si le rétrofit promet une démarche durable, il a un coût non négligeable: au moins 25'000 CHF pour réaliser la modification, soit le prix d’un véhicule neuf. De quoi hésiter avant de donner une seconde vie à son véhicule, excepté s’il a une valeur sentimentale ou patrimoniale exceptionnelle. Ce sont d’ailleurs souvent des voitures de collection qui sont transformées. Pour l’instant du moins, car la conversion de sa voiture pourrait trouver un chemin entre les nouvelles normes antipollution et les restrictions de circulation de plus en plus nombreuses.

Actuellement, seuls 13 pays d’Europe autorisent le rétrofit. En Suisse, il n’existe aucune subvention pour cette transformation, contrairement à la France qui offre une prime au rétrofit électrique en fonction du revenu fiscal de référence.

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