Les transports publics (TP) doivent s’adapter au temps de la pandémie et proposent des offres plus flexibles.
Mis à mal depuis l’arrivée de la pandémie, les transports publics doivent s’adapter à leur temps. Un quart de passagers perdus, une baisse de 60% des billets numériques et 100'000 abonnements généraux non renouvelés: la branche est durement touchée par la pandémie. Afin de garder leur place de leader de l’offre de transport, les TP misent sur les tarifs flexibles et proposent de nouvelles offres, plus souples, axées sur les pendulaires, les voyageurs et voyageuses occasionnel-les ainsi que sur les trajets pour les loisirs. Tout cela avec comme idée directrice de réduire les obstacles à l’utilisation des transports publics.
Les abos flexibles en test
Les abonnements classiques ne répondant plus aux besoins actuels des client-es (télétravail ou temps partiel), la branche des TP est en train de tester de nouvelles formes de prix et d’abonnement, en particulier dans les communautés tarifaires. Frimobil et Mobilis testent actuellement le FlexiAbo. Entre la carte journalière et l’abonnement annuel, cette nouvelle offre permet au client-e d’activer ses jours de voyages (104 ou 156 jours durant 1 année), aux dates de son choix. De plus, l’abonnement est proposé dans les catégories enfants, jeune ou adulte, ainsi qu’en 1ère ou 2ème classe. Et pour que le prix du billet ne soit plus un frein à l’évolution de la branche et à l’objectif climatique de la Suisse, les TP mettent tout en œuvre pour offrir aux voyageuses et voyageurs occasionnel-les des tarifs plus souples et plus attractifs sur le long terme.
La Suisse, pas si chère
Une étude comparative éditée par la ligue suisse pour l’organisation rationnelle du trafic (LITRA) montre que la Suisse se situe dans la moyenne européenne des tarifs appliqués en matière de transports publics. Depuis 2013, les prix se sont stabilisés et l’offre s’est élargie, notamment grâce aux billets dégriffés, aux forfaits spéciaux et autres offres de loisirs.