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©Image: Darwin Veghler

17 avril 2024

La mobilité partagée peut et doit mieux faire

Les résultats d’une enquête de l’Académie de la mobilité du TCS montre que le secteur de la mobilité partagée peut mieux faire pour ses client-es.

La mobilité partagée est indispensable à la multimodalité et favorise au remplacement de la voiture individuelle. Afin d’obtenir une meilleure compréhension du comportement des utilisatrices et utilisateurs de mobilité partagée et fournir une base des éléments à renforcer ou à améliorer aux opérateurs, l’académie de la mobilité du TCS a réalisé une enquête auprès de 1'830 client-es.

Résultats

Au sein des zones rurales, l’offre de mobilité partagée est en général jugée très mauvaise. Plus de la moitié des client-es en sont insatisfait-es alors qu’au contraire, en milieu urbain, près de 70% des personnes sondées trouvent l’offre "bonne" voire "très bonne". Il en ressort que l’obstacle majeur à la mobilité partagée est le manque d’abonnements combinés à des prix avantageux, ainsi que l’absence d’une seule application permettant d’accéder à toutes les offres. De manière générale, les plus grands obstacles perçus par la clientèle sont donc le manque d’intégration digitale, le manque de rabais et les offres insuffisantes.

Toujours d’après cette enquête, plus de la moitié des client-es considèrent que le car sharing (location de véhicules), le ridehailing (taxi ou service de chauffeurs à la demande) et la micromobilité partagée (petits engins en partage tels que les trottinettes) constituent l’essentiel de l’offre de mobilité partagée. Au sein de ce nerf, environ 100'000 individus pourraient devenir des nouveaux utilisatrices et utilisateurs d’autres moyens de mobilité partagée s’il existait des offres complémentaires ou supplémentaires à ce qu’ils utilisent déjà (par exemple, les client-es louant des trottinettes électriques pourraient également louer des vélos électriques).

L’enquête montre également que la clientèle régulière de mobilité partagée a tendance à être masculine et à avoir moins de 50 ans. Enfin, seuls 26% des client-es possèdent une voiture, contre 78% dans la population suisse.

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