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©Photo: Mark Zamora / unsplash.com

26 mars 2020

Mobilité combinée

Il est trop tôt pour vendre toutes nos voitures.

Si la situation liée au coronavirus nous le permet, le 14 mai, nous nous réunirons pour notre 92e Assemblée générale. Nous espérons bien sûr que vous serez nombreux à vous joindre à nous. Pour notre comité, c’est un événement fort de l’année: une manière de partager avec vous nos convictions et un moment privilégié pour entendre vos propres préoccupations.

Vous découvrirez dans notre rapport annuel (page suivante) que le fil rouge de nos activités reste stable. La sécurité, la formation, les offres privilégiées pour nos membres – comme celle que nous vous proposons pour Europapark dans cette édition – et la défense d’une mobilité combinée restent des points forts de notre engagement.

Mais comme vous avez pu vous en rendre compte en lisant régulièrement ces pages, nos axes de travail ne nous ont jamais empêchés l’innovation et les nouvelles réflexions. Et la mobilité combinée, plus encore que d’autres dossiers, nous oblige à rester toujours très attentifs aux événements pour ne pas nous laisser déborder.

J’aimerais donc dans cet éditorial rappeler que, notre section défend fermement, dans le cadre de la mobilité combinée, le rôle des transports individuels motorisés. En février, les citoyennes et les citoyens de Bâle-Ville ont approuvé une nouvelle loi se donnant pour objectif de se passer des voitures à essence et diesel à l’horizon 2050. Ils et elles ont pris le contre-pied d’un texte de l’Union bâloise des arts et des métiers qui voulait au contraire retirer l’objectif cantonal de réduire le trafic individuel motorisé en ville d’ici à 2020.

Le vote des Bâlois-e-s marque une tendance forte à l’échelle suisse, à laquelle nous n’adhérons pas. La complémentarité des modes de transports doit, pour l’instant encore, absolument intégrer les transports individuels motorisés. L'écologie est l’un des aspects du développement durable, mais le développement économique en est un aussi.

Fribourg est un canton rural et la majorité des personnes est obligée de posséder un véhicule à moteur. Lorsque les bus et les trains permettront à chacune et chacun de se rendre en transports publics sur son lieu de travail, chez son médecin, ou simplement de faire ses courses, nous pourrons alors tous vendre nos voitures... Mais pour l’instant, nous n’en sommes pas là. Nous continuerons donc à défendre avec conviction une politique adaptée aux défis du temps, mais aussi aux besoins des citoyen-ne-s de notre canton.

Eric Collomb, Président de section

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