D’ici 2040, Fribourg sera dotée de nouveaux moyens de transports. Trams ou bus à haut niveau de service, les Transports publics fribourgeois (TPF) ont présenté une étude sur l’avenir des transports publics.
Les transports publics actuels ne suffiront plus à la ville de Fribourg d’ici l’horizon 2040: 35'000 nouveaux habitant-es sont attendu-es dans le périmètre de l’agglo de Fribourg. Pour répondre aux besoins en transports publics de la population fribourgeoise, permettre le report modal et atteindre les objectifs climatiques du canton, les TPF ont réalisé une étude sur l’avenir des transports publics, sous mandat du Service de la mobilité et en partenariat avec l’Agglomération de Fribourg.
Deux options ont été retenues: la mise en place d’un réseau de tram ou de bus à haut niveau de service (BHNS). Ces derniers disposent d’une haute fréquence de passage (5 à 10 minutes en heures de pointe), peuvent transporter entre 2'000 à 3'000 personnes par heure et sont accessibles de plain-pied, ce qui en facilite l’accès aux personnes à mobilité réduite et diminue le temps de trajets des voyageur-euses grâce aux temps d’arrêt raccourcis. De plus, ils permettent de s’adapter aux différentes configurations de la ville.
Quant à la réapparition des trams-qui ont circulé pendant plus de soixante ans à Fribourg-leur mise en service impliquerait des passages en souterrain ponctuels, mais aussi une option via la route des Arsenaux, avec une desserte à Bluefactory. Mais cette alternative est aussi la plus onéreuse: entre 600 et 800 millions de francs pour les trams contre 200 à 300 millions de francs pour les BHNS…
Quoi qu’il en soit, le moyen de transport du futur bénéficiera de sa propre voie de circulation qui reliera Marly à Chamblioux, en transitant par la zone de Bertigny.
Sans recours juridique, l’obtention des autorisations pourraient aboutir en 2035 pour une mise en service partielle en 2040, au plus tôt…